Le projet PALETT-A consiste à mettre en œuvre un « dispositif pédagogique à intelligence écologique pour un enseignement transdisciplinaire de l'art, du design et des médias numériques ». Il est né d'une forte volonté d'innover dans les stratégies universitaires et la conception de dispositifs pédagogiques afin de mettre en place un enseignement interdisciplinaire collaboratif orienté vers les nouvelles technologies et la production écologique. Il propose d'agir sur le sujet fondamental : la méthodologie de projet pour le niveau master professionnel. La réflexion sur l'intégration d'une méthode pédagogique révolutionnaire dans les modules d'enseignement transdisciplinaires a une incidence étroite et profonde sur la formation des étudiants, car elle leur permet de s'ouvrir à plusieurs opportunités afin de favoriser leur employabilité, leur intégration et leur mobilité. La création-recherche (composante essentielle de la R&D) visée par ce projet permet de s'aligner sur les priorités stratégiques nationales et s'inscrit dans la démarche écologique recherchée dans tout projet commun et international. En renforçant l'interactivité entre les enseignants-chercheurs et les parties prenantes, ce projet sera diffusé à deux niveaux : micro (redéfinir les relations internes entre les disciplines artistiques) et macro (travailler à la compartimentation et à l'ouverture) pour un meilleur développement des compétences universitaires. Pour atteindre ses objectifs, ce projet s'appuie sur l'économie circulaire afin de créer un outil pédagogique innovant visant à redynamiser certains domaines et spécialités artistiques presque tombés en désuétude. À travers un livrable intitulé « Pedagogic palettes", nous pouvons promouvoir l'alliance de plusieurs acteurs et réduire l'écart entre l'éducation et le monde du travail. À toutes les étapes du projet, nous comptons sur l'engagement et la créativité des enseignants et des élèves pour rendre l'apprentissage plus attrayant, plus efficace et plus respectueux de l'environnement. L'innovation de PALETT-A réside non seulement dans le développement des compétences académiques et pédagogiques, mais aussi dans l'insertion dans un écosystème favorisant l'économie circulaire et faisant progresser la réflexion sur la conception écologique.
L’enseignement et la pratique de l’ingénierie, et plus généralement des disciplines STEM (sciences, technologie, ingénierie et mathématiques), sont coûteux, peuvent épuiser des ressources précieuses (matériaux, énergie, etc.) et sont souvent très chronophages (notamment dans la mise en place d’expériences physiques ou les démarches de type essai-erreur). C’est pourquoi la modélisation numérique s’impose progressivement dans de nombreux domaines liés aux STEM, allant de la fiabilité mécanique des ponts à la conception de dispositifs médicaux implantables. La modélisation numérique permet en effet des tests rapides et peu coûteux sans avoir à construire de dispositifs physiques, elle offre des perspectives et une meilleure compréhension des phénomènes, peut être utilisée pour concevoir des produits ou des solutions, et permet aussi l’optimisation de processus. Par ailleurs, pour développer des solutions concrètes et adaptées au monde réel et transformer l’enseignement, la formation technique doit être complétée par une formation entrepreneuriale. Le projet PYTHAGORAS répond à ces besoins en proposant huit modules de formation (en présentiel et en ligne), couvrant des thématiques allant de la modélisation numérique et de la conception jusqu’à l’entrepreneuriat et les compétences en affaires. Ces modules sont autonomes et peuvent être intégrés pour actualiser et moderniser des cursus existants. Les formations seront appliquées à des problématiques réelles, à travers trois études de cas prévues en Égypte et en Tunisie, les étudiants devant présenter un business case basé sur les solutions qu’ils auront développées. La formation cible la prochaine génération d’innovateurs : étudiants de niveau licence et master, jeunes professionnels (objectif : plus de 200 participants), ainsi que des enseignants qui formeront les futurs étudiants (objectif : 20 formateurs). Les activités comprendront également la création de laboratoires interconnectés et l’implication du marché du travail.
En réunissant les 13 universités publiques tunisiennes, le Ministère de l’Enseignement Supérieur (MESRS) et deux autres acteurs très importants tels que l’ANPR et l’IEAQA, le projet DIRASA a pour objectif de contribuer à l’amélioration de la gouvernance de la recherche universitaire en Tunisie en promouvant le dialogue et la coopération scientifique entre les acteurs du système national de recherche tunisien. Plus précisément, DIRASA vise à renforcer les capacités de suivi stratégique et de prospective scientifique par l’amélioration des compétences du personnel universitaire, en augmentant la visibilité de la recherche universitaire et en développant les interactions entre la recherche et le socio-économique. En raison de ces objectifs, DIRASA met en avant les nouvelles technologies dans l’enseignement supérieur nécessaires au développement du secteur de l’enseignement supérieur et de ses liens avec la société, à travers la création d’un réseau à l’échelle nationale où les universités, les unités de recherche et laboratoires, les centres de recherche collaborent pour appliquer les produits de recherche dans le contexte local. Trois groupes cibles principaux sont visés par les actions du projet : -Les dirigeants (recteurs, vice-recteurs, responsables d’établissements et de départements, doyens et vice-doyens en charge de la recherche universitaire) des universités tunisiennes ; -Le personnel administratif et académique ainsi que les personnes en charge de la gestion et de l’administration de la recherche, responsables de la gestion opérationnelle de la recherche ; -Enfin, les chercheurs et doctorants, qui bénéficieront des formations proposées par le projet. En plus de ces groupes cibles, des représentants de la société civile (décideurs politiques, autres institutions nationales et locales non partenaires du consortium) participeront activement aux ateliers de coopération encore prévus par le projet.